Traçabilité
Afin
d’améliorer la traçabilité des médicaments
biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré
doivent être clairement enregistrés.
La
dose maximale quotidienne recommandée ne doit pas être
dépassée.
Le
déficit somatotrope des sujets ayant été traités
pendant l'enfance et jusqu'à leur taille finale par l'hormone
de croissance doit être réévalué après
la soudure des cartilages de conjugaison avant l'instauration du
traitement substitutif aux doses recommandées pour l'adulte.
Le
diagnostic
et
le
traitement
par
UMATROPE
doivent
être
réalisés
et
suivis
par
un
médecin
spécialisé
et expérimenté dans le diagnostic et le traitement de
patients atteints d'un déficit en hormone de croissance.
A
ce
jour,
il
n'a
pas
été
montré
que
la
substitution
en
hormone
de
croissance
influence
le
taux
de
récidive
ou
la
progression
des
néoplasies
intracrâniennes
;
cependant
en
pratique
clinique,
des
contrôles
réguliers
d’imagerie hypophysaire sont nécessaires chez les
patients ayant des antécédents de pathologie
hypophysaire. Une imagerie de base est recommandée chez ces
patients avant d'instaurer le traitement substitutif par hormone de
croissance.
Un
risque plus élevé de second néoplasme (bénin
ou malin) a été rapporté chez les patients
traités par somatropine,
ayant
survécu
à
un
cancer
durant
leur
enfance.
Parmi
ces
seconds
néoplasmes,
les
tumeurs
intracrâniennes, en particulier, ont été les plus
fréquentes.
En
cas de céphalées sévères ou récidivantes,
de problèmes visuels, de nausées et/ou vomissements, il
est conseillé de pratiquer un examen du fond de l'œil à
la recherche d'un œdème papillaire. En cas d'œdème
papillaire
confirmé,
il
faut
envisager
un
diagnostic
d'hypertension
intracrânienne
bénigne
et
le
cas échéant, le traitement par hormone de croissance
doit être
interrompu.
L’état
actuel des connaissances ne permet pas de recommander la poursuite du
traitement chez des patients ayant une hypertension intracrânienne
résolue. Si le traitement par hormone de croissance est
réinstitué, une surveillance rapprochée à
la recherche de signes d'hypertension intracrânienne s'impose.
Les
patients atteints de pathologies endocriniennes, dont le déficit
en hormone de croissance, peuvent présenter plus fréquemment
une épiphysiolyse de hanche. Tout enfant présentant une
claudication au cours du traitement par l'hormone de croissance devra
être examiné.
L'hormone
de croissance augmente la conversion périphérique de T4
en T3 et peut ainsi révéler une hypothyroïdie
débutante.
C'est
pourquoi
la
surveillance
thyroïdienne
devrait
être
effectuée
chez
tous
les
patients.
Chez
les patients présentant un hypopituitarisme, les autres
traitements substitutifs doivent être adaptés
étroitement lors de l’introduction du traitement par
l’hormone de croissance.
Chez
les enfants, le traitement doit être poursuivi jusqu'à
l'achèvement de la croissance. Il est conseillé de ne
pas dépasser la posologie recommandée étant
donné les risques potentiels d'acromégalie,
d'hyperglycémie et de glycosurie.
Avant
d'instaurer le traitement par de la somatropine pour le retard de la
croissance secondaire à une insuffisance rénale
chronique, les patients doivent avoir été suivis
pendant un an afin de confirmer ce retard. Un traitement conservateur
de l'insuffisance rénale (incluant le contrôle de
l'acidose, de l'hyperparathyroïdie et de l'état
nutritionnel pendant l'année précédant
l'instauration du traitement) doit avoir été établi
et doit être maintenu pendant toute la durée de
traitement. Le traitement par la somatropine doit être arrêté
au moment de la transplantation rénale.
Les
effets de l'hormone de croissance sur l'évolution d'un état
critique ont été étudiés dans deux essais
contrôlés versus placebo chez 522 adultes présentant
des complications secondaires à une intervention chirurgicale
à cœur ouvert ou abdominale, un polytraumatisme, ou une
insuffisance respiratoire aiguë. La mortalité a été
plus élevée dans le groupe de patients traités
par l'hormone de croissance (doses de GH: 5,3-8 mg/jour) que dans le
groupe sous placebo (41,9 % versus 19,3 %).
La
sécurité
d'emploi
sur
la
poursuite
du
traitement
par
l'hormone
de
croissance
chez
les
patients
recevant
des
doses
substitutives
dans
les
indications
validées
et
qui
développeraient
parallèlement
ces
pathologies
n'a pas été établie. En conséquence, le
bénéfice potentiel de la poursuite du traitement chez
les patients en état critique aigu doit être évalué
au regard de ce risque
potentiel.
Si
une femme traitée par somatropine débute un traitement
œstrogénique par voie orale, il peut être
nécessaire d'augmenter la dose de somatropine pour maintenir
les taux sériques d'IGF-1 dans l’intervalle normal pour
l'âge. Inversement, si une femme sous somatropine interrompt un
traitement œstrogénique oral, il se peut que la dose de
somatropine doive être réduite pour éviter un
excès d'hormone de croissance et / ou des effets indésirables.
La dose administrée d'hormone de croissance devra être
réadaptée lors de toute modification de la voie
d'administration des œstrogènes (voie orale vers voie
transdermique ou vice-versa). Une augmentation de la sensibilité
à l’hormone de croissance (se traduisant par un
changement du taux d’IGF-1 à la même dose
d’hormone de croissance) peut apparaître en cours de
traitement notamment chez l’homme.
L'initiation
du traitement par la somatropine peut entraîner une inhibition
de la 11βHSD-1 et réduire les concentrations sériques
de cortisol. Chez les patients traités par la somatropine, une
insuffisance surrénale centrale (secondaire) non diagnostiquée
auparavant peut être découverte et un traitement
substitutif par glucocorticoïde peut être nécessaire.
De plus, les patients traités par glucocorticoïde pour
une insuffisance surrénalienne préalablement
diagnostiquée peuvent nécessiter une augmentation de
leurs doses d'entretien ou de stress, après le début du
traitement par la somatropine.
A
moins que les patients ayant un syndrome de Prader-Willi ne
présentent un déficit en hormone de croissance,
UMATROPE n’est pas indiqué pour le traitement des
patients atteints d’un retard de croissance lié à
un syndrome de Prader-Willi confirmé génétiquement.
Des
cas d’apnée du sommeil et de mort subite ont été
rapportés après l’initiation d’un
traitement par hormone de croissance chez des patients présentant
un syndrome de Prader-Willi et ayant un ou plusieurs facteurs de
risque suivants : obésité sévère,
antécédents d’obstruction des voies aériennes
supérieures, d’apnée du sommeil, ou d’infection
respiratoire non identifiée.
La
somatropine pouvant réduire la sensibilité à
l’insuline, les patients doivent être surveillés à
la recherche d’une intolérance au glucose. Il peut être
nécessaire d’ajuster la dose d’insuline après
l’instauration d’un traitement par de la somatropine chez
les patients diabétiques. Les patients diabétiques ou
intolérants au glucose doivent être étroitement
surveillés lors du traitement par de la somatropine.
Les
patients âgés (âge ≥ 65 ans) sont plus
sensibles à l’action d’UMATROPE et peuvent être
plus prédisposés à développer des effets
indésirables (sévères).
Les
données concernant les patients âgés de plus de
80 ans sont limitées.
Il
n’y a pas de données concernant le traitement prolongé
chez l’adulte.
Chez
les
enfants
nés
petits
pour
l'âge
gestationnel,
les
autres
causes
ou
traitements
pouvant
expliquer
un
retard de croissance doivent être exclus avant d'initier le
traitement.
Chez
les enfants nés petits pour l'âge gestationnel, il est
recommandé de mesurer l'insulinémie et la glycémie
à jeun avant de commencer le traitement, puis annuellement.
Chez les patients présentant un risque
accru
de
diabète
(antécédents
familiaux
de
diabète,
obésité,
insulino-résistance
sévère,
acanthosis
nigricans,
par
exemple),
un
test
d'hyperglycémie
provoquée
par
voie
orale
doit
être
réalisé.
Si
un
diabète
est diagnostiqué, l'hormone de croissance ne devra pas être
administrée tant que le diabète ne sera pas équilibré.
L'hormone de croissance pourra ensuite être instaurée
avec un étroit contrôle de l'équilibre
glycémique. Une augmentation de la dose d'insuline pourra être
nécessaire.
Chez
les enfants nés petits pour l'âge gestationnel, il est
recommandé de mesurer la concentration plasmatique
d'IGF-1
avant
d'initier
le
traitement,
et
par
la
suite
de
le
faire
2
fois
par
an.
Si
sur
des
mesures
répétées, les taux d'IGF-1 sont supérieurs
à + 2 DS comparés aux valeurs standard pour le sexe,
l'âge et le stade pubertaire, le ratio IGF-1/IGFBP-3 devrait
être pris en considération pour l'ajustement de la dose.
Chez
les patients nés petits pour l'âge gestationnel ou les
enfants présentant un déficit du gène SHOX, il
n’est
pas
recommandé
d’initier
le
traitement
proche
du
début
de
la
puberté,
l’expérience
étant
limitée.
Une
partie
du
gain
de
taille
obtenu
chez
les
enfants
nés
petits
pour
l'âge
gestationnel
pourrait
être
perdue
si le traitement est arrêté avant que la taille finale
ne soit
atteinte.
Pancréatite
Bien
que
rare,
une
pancréatite
doit
être
envisagée
chez
les
patients traités
par somatropine qui présentent une douleur
abdominale,
surtout chez les enfants.
Progression
de la scoliose chez les enfants
Une
scoliose peut progresser chez tout enfant lors d’une croissance
rapide. Les signes de scoliose doivent être surveillés
pendant le traitement.
Excipient(s)
à effet notoire
Ce
médicament contient moins de 1 mmol de sodium par dose (23
mg), c’est-à-dire qu’il est essentiellement sans
sodium.
Pour
une information complète sur Umatrope®,
se reporter au Résumé des Caractéristiques du
Produit.
RÉFÉRENCES
Umatrope
[Résumé des Caractéristiques du Produit]. Lilly
France, France.